La fréquentation dans les hébergements collectifs touristiques en 2015, selon le bilan publié par l’Insee, a été soutenue par les touristes de l’hexagone.
Selon l’Insee, la fréquentation des hébergements collectifs touristiques a progressé de 2 % en 2015, soit un gain de 8 millions de nuitées permettant d’atteindre 406,4 millions de nuitées sur l’année. Une croissance liée à celle des touristes français, en hausse de 3,1 % sur l’année pour peser 68,1 % des nuitées. Ce dynamisme de la clientèle résidente se retrouve dans tous les types d’hébergement collectifs. A l’inverse, la clientèle étrangère (31,9 %), qui a particulièrement déserté l’hexagone au dernier trimestre, recule de 0,3 %.
Dans l’hôtellerie (202,1 millions de nuitées en 2015), la fréquentation augmente de 1,8 % (gain de 3,6 millions de nuitées). Et la clientèle française augmente de 2,2 % tandis que la clientèle européenne (hors France) est en repli de 1,5 % en raison de l’effondrement de la seule clientèle russe (-32,6 %, soit une perte de 660 000 nuitées). Les hausses enregistrées par les touristes Suisses, Espagnoles et Anglais compensant les baisses de fréquentation des Allemands, Néerlandais Belges et Italiens. Au niveau des clientèles lointaines, la hausse des nuitées la plus spectaculaire est celle des chinois (+46,6 %, soit plus de 1,1 million de nuitées supplémentaires) : 11e clientèle étrangère en 2013 et désormais 7e en 2015. Certaines clientèles lointaines (Japonais, Brésiliens) accusent à l’inverse un repli important en raison notamment de taux de change défavorables.
Dans les campings (112,9 millions de nuitées), on retrouve la même tendance : fréquentation en hausse de 5,1 % pour la clientèle française (gain de 3,7 millions de nuitées) tandis que la clientèle étrangère est en retrait de 1,6 % en raison, là, de la désaffection forte des Néerlandais (-5,4 %).
Selon la catégorie, dans l’hôtellerie comme dans les campings, plus l’établissement est classé, plus son taux d’occupation reste élevé : 61 % pour les hôtels classés contre 49 % pour les non-classés ; 38 % pour les campings classés contre 24 % pour les non classés. Enfin, au niveau régional, les établissements touristiques du littoral restent les plus prisés, avec un gain de 4,4 millions de nuitées.