Haropa Port, opérateur issu du regroupement au 1er juin 2021 des ports de Paris, Rouen et Le Havre, et Voies Navigables de France (VNF) ont annoncé vouloir travailler ensemble pour augmenter la part du transport fluvial dans le bassin Seine (22 millions de tonnes de marchandises transportés sur la Seine en 2020), à la fois en élargissant le nombre de filières ayant recours à ce mode et également en favorisant le report modal. Le trafic sur le bassin Seine connaît d’ores et déjà une évolution très positive, notamment grâce aux travaux du Grand Paris et liés aux Jeux Olympiques. Le report, en partie, vers le transport fluvial de certains chargeurs et opérateurs a également démontré l’intérêt pour ce mode. La prise en compte croissante de l’environnement et les évolutions règlementaires récentes (loi Climat et Résilience, mise en place des ZFE dans les grandes agglomérations) constituent, par ailleurs, des moteurs du trafic fluvial.
La convention entre les deux acteurs prévoit plusieurs axes de travail, au premier rang desquels le développement du transport fluvial à la fois pour le fret et pour le transport de passagers, mais également la transition énergétique, le déploiement de services aux usagers, l’innovation ou encore le partage de données statistiques et opérationnelles.
Ce partenariat s’inscrit notamment dans la perspective de la mise à grand gabarit de la liaison Seine-Escaut. Ce projet, qui concerne la France, via la société du canal Seine-Nord Europe et VNF, la Wallonie (Service public des Wallonie) et la Flandre (De Vlaamse Waterweg), vise à doter le réseau de nouvelles infrastructures pour permettre d’ici 2030 la fluidification et l’accroissement du trafic.
Le partenariat entre Haropa Port et VNF est prévu pour 3 ans reconductibles. Les deux acteurs comptent, par ailleurs, organiser chaque année un évènement rendant compte de l’avancement des projets communs.