Les chauffeurs demandent que les spécificités de leur métier soient mieux reconnues.
Sous l’impulsion de la CGT qui avait déjà présenté ses doléances au patronat au début du mois de mai, les chauffeurs de matières dangereuses (gaz, carburant, etc.) se sont mis en grève au cours du week-end de l’Ascension. Le syndicat demande que la convention collective inclue des spécificités propres au transport de matières dangereuses, que la durée journalière de travail soit limitée à 10 heures et que les chauffeurs bénéficient d’un suivi médical obligatoire spécifique tous les semestres. Enfin, il réclame une revalorisation de 40 % du taux horaire minimal et un treizième mois.
La fédération Transports de la CGT annonçait 70 % de grévistes en Île-de-France au cours du week-end de l’Ascension. Un chiffre toutefois démenti par les organisations patronales. L’approvisionnement de certains dépôts de carburants était tout de même pénalisé, en particulier en Île-de-France, faisant craindre des ruptures de stock dans les stations-service. Après avoir été reconduite une première fois, la grève a finalement été arrêtée après une réunion avec le Gouvernement et le patronat. Les chauffeurs n’ont obtenu, pour l’instant, que le lancement d’une table ronde sur la santé et la sécurité.
GRÈVE DANS LE TRANSPORT DE MATIÈRES DANGEREUSES
8 juin 2017
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Les Echos Etudes
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