Les substituts végétaux sont devenus une catégorie stratégique pour toute la filière agroalimentaire. Industriels, coopératives agricoles, jeunes pousses, grande distribution via des marques de distributeurs spécifiques ou des corners dédiés en magasins, chaînes de restauration… tous ces acteurs développent aujourd’hui une offre végétale.
Porté par le fort développement de l’offre, le marché français des substituts végétaux est en croissance de 10 % à mi-2021. Sa dynamique est alimentée en grande partie par de nombreux lancements et le développement de l’offre dans les différentes catégories du marché : traiteur, ultra-frais, boissons, surgelés salés… S’il reste encore une niche, avec une part de marché de 0,5 % de l’alimentaire en grande distribution, son potentiel de développement à l’horizon 2025 est toutefois très prometteur, selon les prévisions des Échos Études.
Un nombre limité de consommateurs
Mais, côté demande, la part des foyers acheteurs de ces produits évolue peu depuis 3 ans et la consommation des substituts végétaux reste réservée à une minorité de consommateurs avertis. L’enjeu pour les industriels et les distributeurs est donc de convaincre le plus grand nombre. Les arguments sont nombreux : réduction de l’empreinte écologique, préoccupation santé, bien-être animal… Cependant, les freins à l’achat sont également importants : un prix élevé, des produits souvent ultra-transformés, des qualités nutritionnelles en question, un goût pas toujours à la hauteur. Autant d’éléments à travailler pour arriver à convaincre une cible plus large, constituée en partie par les flexitariens, dont la part dans la population ne cesse de progresser.
Pour aller plus loin, découvrez notre étude sur le marché et les perspectives des substituts végétaux.