La 2e enquête de France Logistique sur les besoins en main-d’œuvre montre que les acteurs prévoient des recrutements et que les organisations se transforment.
La création d’une cellule de veille sur l’évolution de l’emploi et des compétences a permis à la fédération France Logistique de réaliser, depuis juillet, deux enquêtes auprès de ses adhérents afin d’apprécier leurs besoins. Selon l’étude de septembre, un quart des entreprises ont encore recours au chômage partiel, en baisse toutefois de près de 20 points par rapport à juillet. 30 % des établissements déclarent désormais privilégier les congés, les RTT et les récupérations. Concernant l’organisation du travail toujours, le télétravail est utilisé par 20 % des entreprises. Pour autant, celles-ci ne comptent pas nécessairement le pérenniser, 70 % des répondants déclarant que le recours au télétravail était lié au contexte sanitaire. Les principaux bénéfices identifiés par les entreprises sont les gains de productivité (67 % des répondants) et un meilleur climat social et une fidélisation des salariés (44 %). Malgré le contexte sanitaire et économique, près de la moitié des entreprises comptent recruter (45 %). Il faut dire que les deux tiers d’entre elles sont en sous-effectif, une part stable par rapport à juillet. 50 % de ces recrutements concernent des créations de postes, principalement pour les métiers de conduite routière et d’exploitation transport-logistique. Une partie devrait se faire en alternance (33 % des entreprises comptent y faire appel). D’ailleurs, près de 40 % des entreprises sont optimistes concernant l’amélioration de l’image des métiers du secteur grâce au confinement. Celle-ci faisait, en effet, partie des facteurs expliquant les grandes difficultés de recrutement rencontrées ces dernières années, en particulier pour des postes comme les chauffeurs longue distance. Les entreprises demandent toutefois que des actions de communication et de valorisation des métiers soient mises en place.