Fort de son succès dans les rendez-vous médicaux en ligne, la start-up se lance sur le marché très convoité de la téléconsultation.
Créée en 2013 par Stanislas Niox-Château et ses associés Jessy Bernal et Ivan Schneider, Doctolib prend le virage de la consultation médicale en ligne. Une diversification annoncée début 2018 et qui deviendra réellement opérationnelle au 1er janvier 2019. Dans un premier temps, ce nouveau service est en effet testé auprès de 500 praticiens partenaires, avant d’être proposé à l’ensemble des abonnés de la plate-forme, soit environ 60 000 professionnels de santé. Cette phase de test devra notamment permettre de valider son modèle économique. Sera-t-il proposé en option (payé par le médecin en sus de son abonnement) ou intégré dans une formule d’abonnement dont le montant sera réévalué (il est actuellement de 109 € par mois) ? Cette question sera tranchée d’ici la fin de l’année. En termes d’offre, Doctolib choisit de positionner ce service dans le cadre défini par l’Assurance-maladie qui rembourse la téléconsultation depuis septembre 2018, selon certaines conditions. S’adressant potentiellement à quelque 21 millions de personnes, cet acte peut désormais être pratiqué par tous les médecins libéraux et hospitaliers, dès lors qu’il est réalisé à l’initiative d’un médecin dans le respect du parcours de soins coordonné.
La première étape d’une stratégie ambitieuse qui veut révolutionner l’organisation des soins.
Pour les co-fondateurs de Doctolib, la téléconsultation s’impose comme une « évidence », dans la mesure où elle s’inscrit dans le prolongement de son activité de prises de rendez-vous médicaux en ligne, marché historique de la start-up dont elle est devenue leader en seulement quatre ans. Son développement s’appuie sur une centaine d’ingénieurs que Doctolib a réunis à Paris dans son Health Tech Center, inauguré fin septembre par Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État chargé du Numérique. Outre le déploiement technique du service de téléconsultation, cette équipe est là pour « créer les outils du cabinet et de l’hôpital du futur pour dégager du temps médical au médecin et fluidifier le parcours de soins des patients », selon Stanislas Niox-Château. Car le jeune dirigeant de Doctolib ne compte évidemment pas s’arrêter là et parie sur l’immense potentiel de la santé connectée. Une ambition dont il a les moyens, grâce aux plus de 60 millions d’euros que sa société a levés en 2017.
DOCTOLIB SE DIVERSIFIE DANS LA TÉLÉCONSULTATION
10 octobre 2018
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LES ECHOS ETUDES
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10 octobre 2018
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