450 élus locaux et agents territoriaux ont été interrogés sur l’état du commerce au sein de leur commune. Contrairement aux idées reçues, l’heure est à la confiance et des opportunités se dessinent face à des nouvelles manières de consommer.
À travers l’étude « Commerce et territoires » menée par le Conseil National des Centres Commerciaux (CNCC) et la Gazette des Communes, 450 élus ont pu s’exprimer sur l’évolution de l’activité commerciale de leur ville. Parmi ceux administrant une commune de moins de 10 000 habitants, 54 % estiment que la situation a positivement évolué depuis 10 ans et 64 % sont optimistes par rapport à l’avenir du commerce. Dans les communes de plus de 10 000 habitants, 70 % des répondants partagent cet avis concernant l’évolution future du secteur. Les élus justifient principalement le développement du commerce dans leur ville par la variété de l’offre commerciale, la facilité d’accès au centre-ville et le changement des habitudes de consommation.
Les mutations dans les manières de consommer des clients (désintermédiation, économie collaborative, économie circulaire…) sont toutefois sujettes à controverse : elles apparaissent également comme un frein à la croissance du commerce pour plus de 70 % des répondants. Pour s’adapter à ces nouveaux modes de consommation, l’alternative qui est la plus souvent évoquée par les élus est la mise en place de boutiques éphémères, devant le changement des horaires d’ouvertures des commerces et la mise en place de nouveaux points de retrait pour les achats en ligne.
64 % des élus évoquent également les centres commerciaux comme obstacle au développement de l’activité. Mais, fait surprenant, la présence d’un centre commercial en centre-ville est perçue comme un atout pour 94 % des élus des communes de moins de 10 000 habitants et pour 81 % de celles de plus de 10 000 habitants.
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