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Alors que l’État a autorisé par arrêté la création d’une plate-forme flottante pour l’atterrissage et le décollage de taxis-volants dans Paris pendant les Jeux olympiques et paralympiques le 9 juillet, l’adjoint à la transition écologique de la Mairie de Paris, Dan Lert, a annoncé s’opposer à cette décision et le lendemain saisir la justice. Un référé-suspension a ainsi été déposé.
L’opposition de la Mairie de Paris à cette plate-forme dans le 13e arrondissement, à proximité de la gare d’Austerlitz, n’est pas nouvelle. Suite à un rapport de l’Autorité environnementale jugeant le rapport d’impact de la plate-forme incomplet notamment sur les questions des nuisances sonores et des émissions de gaz à effet de serre, le Conseil de Paris avait rendu un avis négatif sur ce projet en 2023, la majorité municipale fustigeant une « aberration écologique » et dénonçant le coût élevé pour un moyen de transport destiné aux plus fortunés. Dan Lert a ainsi déclaré : « Le projet de taxis volants était une aberration écologique pour ultrariches, c’est aujourd’hui un scandale démocratique : le gouvernement démissionnaire a choisi de passer en force ». Selon lui, les taxis volants sont un « mode de déplacement 30 fois plus énergivore qu’un déplacement en métro et 45 fois plus émetteur en gaz à effets de serre ».
Les vertiports du Bourget, de Paris-CDG, de Saint-Cyr-L’École et d’Issy-les-Moulineaux pourront-ils relier Paris ? Ce sera à la justice de trancher.
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