Doublement du réseau d’ici 2024, digitalisation de l’enseigne, évolution de l’offre... C’est désormais FrenchFood Capital qui va accompagner le développement de la chaîne de sandwicherie.
La chaîne de sandwicherie Class’Croute, leader de la restauration livrée en entreprise, a changé de main courant décembre. Elle a conclu un management buy out (MBO) avec le fonds d’investissement français FrenchFood Capital qui devient son actionnaire majoritaire de référence. De leur côté, ses partenaires historiques, FSI Région et Unigrains, qui détenaient 60 % du capital ne font plus partie de l’aventure. « La chaîne va repartir de plus belle avec un renforcement du réseau et un retour sur le salon de la franchise » a indiqué Laurent Plantier, partner chez FrenchFood Capital à snacking.fr. L’enseigne, qui exploite un parc de 132 restaurants et a réalisé un volume d’affaires de 70 M€ sur 2019, s’est fixée des objectifs ambitieux. Son nouveau dirigeant depuis 2 ans, Sébastien Chapalain, envisage de doubler le réseau d’ici 5 à 7 ans, en concentrant le maillage pour le moment dans l’Hexagone. Ce nouvel accompagnement financier va lui permettre, par ailleurs, d’accélérer la digitalisation de son activité et de continuer à faire évoluer son offre. L’enseigne a notamment pris des engagements importants en faveur de l’environnement. Plus de 75 % des produits de sa carte sont issus de producteurs français depuis plusieurs années. Et, suite à la création en janvier dernier d’une direction RSE, elle construit désormais une politique volontariste autour de deux axes majeurs : la réduction de l’impact environnemental et l’engagement pour une alimentation responsable. Des initiatives multiples voient le jour dans ce sens : emballages intelligents (serviettes jetables produites à partir de matériaux recyclés, nouveaux projets de réduction de l’impact environnemental sur les plateaux repas et les emballages de la pause déjeuner dévoilés début 2020), lutte contre le gaspillage alimentaire (plus du quart du réseau travaille avec la start-up Too Good to Go qui facilite la vente des invendus à petits prix), retrait des ingrédients controversés (bannissement de 50 substances d’ici 2021 de l’ensemble des recettes de la carte).