BYD VA OUVRIR UNE DEUXIEME USINE AUX PORTES DE L'EUROPE

D'une capacité annuelle de 150 000 véhicules, l'usine turque du Chinois BYD devrait lui permettre d'importer ses véhicules en Europe sans subir les surtaxes douanières.
19 juillet 2024 par
BYD VA OUVRIR UNE DEUXIEME USINE AUX PORTES DE L'EUROPE
LES ECHOS ETUDES

Crédit photo :  Droits réservés

Après avoir annoncé en décembre dernier la construction d’une usine en Hongrie, BYD, le leader mondial des voitures électriques, vient, selon les autorités turques, de signer un protocole pour en construire une deuxième, en Turquie, près de la ville d’Izmir.

BYD devrait investir 1 Md$ dans cette opération, sachant que le terrain qui accueillera l’usine a été gracieusement mis à disposition par la Turquie. La capacité de production attendue est de 150 000 véhicules par an. Si tout se passe bien, le site de production devrait démarrer en 2026.

L’annonce de cette installation a douché les espoirs de la France, mais surtout de l’Italie qui s’étaient publiquement déclarés candidats pour accueillir cette nouvelle usine sur leur sol.

Mettre un pied en Europe

Signataire d’un accord de libre-échange avec l’Union européenne, la Turquie offre la possibilité à BYD d’accéder au marché européen sans devoir s’acquitter des taxes d’importation. Des taxes qui, depuis le mois de juillet 2024, ont été revues à la hausse pour les voitures électriques produites et assemblées hors du continent. Une protection douanière mise en œuvre par Bruxelles en réaction aux subventions « anticoncurrentielles » attribuées par Pékin aux fabricants chinois. Calculée par constructeur, elle a été fixée à 27,4 % pour BYD (10 % de droits de douanes classiques + 17,4 % de surtaxe).

Copyright : Les Echos Publishing

Pour aller plus loin, découvrez nos études du secteur Automobile.

BYD VA OUVRIR UNE DEUXIEME USINE AUX PORTES DE L'EUROPE
LES ECHOS ETUDES 19 juillet 2024
Partager cet article
Étiquettes
Archiver