Les marchés de la performance énergétique et de l'accessibilité vont porter la demande.
C’est l’heure du bilan pour les artisans du bâtiment. Et il n’est pas fameux selon la dernière enquête de conjoncture de la Confédération de l’artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment (CAPEB). Le volume d’activité s’est replié de 2 % en 2015, clôturant une quatrième année de baisse pour ce secteur. C’est le marché du neuf qui a le plus souffert (-4,5 %) alors que les travaux d’entretien-rénovation s’en sortent mieux (-0,5 %).
Les résultats sur le dernier trimestre offrent cependant des raisons d’espérer une éclaircie. D’octobre à décembre, l’activité s’est dégradée de 1 %, soit deux fois moins vite que sur l’ensemble de l’année. Sans parler encore réellement de reprise, la CAPEB anticipe une stabilisation voire une croissance de l’activité jusqu’à 1 % pour 2016. Les travaux d’entretien-rénovation vont continuer d’être la locomotive du secteur (entre +0,5 % et +1,5 % de croissance attendue), portés par les dispositifs de soutien à l’éco-rénovation et les mesures en faveur de l’accessibilité. Il reste pourtant deux zones d’ombre au tableau : la chute de l’emploi (15 000 postes détruits en 2015) et le marché du neuf qui devrait continuer de se contracter en 2016.