Le marché de l’animal de compagnie a fortement progressé au cours du 1er trimestre 2020. Les animaleries ont profité à plein de ce dynamisme.
Selon le dernier bilan réalisé par Promojardin-Prom’animal et Les Échos Études, le marché de l’animal de compagnie a enregistré une croissance de 8 % au cours des 3 premiers mois de l’année 2020 par rapport à la même période l’année précédente. Cette forte croissance reflète essentiellement une hausse exceptionnelle de l’activité des animaleries et de la grande distribution.
Si la progression des animaleries, à +16 % sur le trimestre, est en partie portée par la hausse du nombre de points de vente, ce circuit, tout comme la grande distribution, a surtout profité d’un assaut des consommateurs qui ont constitué des réserves de produits essentiels pour leurs animaux (alimentation, litière…) en prévision du confinement. Ces achats de précaution ont bénéficié, en particulier, aux marchés du chat et du chien qui enregistrent de très fortes progressions, respectivement 11 % et 7 %.
Rappelons que le marché avait affiché un bon bilan 2019, marqué par une nouvelle accélération des ventes, à +4,3 %, pour atteindre près de 4,8 Md€. S’il a tiré parti d’un contexte économique favorable, cette nouvelle année de croissance confirme l’attachement de plus en plus fort des Français à leur animal, nourrissant une montée en gamme de l’offre. La hausse de l’activité enregistrée en 2019, s’explique, en grande partie, par le rebond du marché du chien, alors le chat reste l’animal préféré des Français. Autre source de satisfaction pour 2019 : quasiment toutes les familles d’animaux (poissons, oiseaux, animaux de la basse-cour…) sont dans le vert, y compris celles qui peinaient à générer de la croissance les années précédentes. Bonne surprise également du côté de la distribution. La croissance a été partagée par quasiment tous les circuits, même si les animaleries (+18 %) et Internet (+9 %) forment toujours l’indétrônable tandem de tête, affichant les plus fortes progressions. Les jardineries et les Lisas (libres-services agricoles), de leur côté, se sont ressaisis et ont maintenu leur activité sur un marché de plus en plus bataillé
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