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En ce début d’année, l’heure est au bilan pour les acteurs de la santé, à commencer par les autorités sanitaires. Le 16 janvier, l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) présentait les résultats de l’année écoulée. Sur l’ensemble des demandes reçues de la part des industriels (99 au total), 78 % ont reçu son aval. Bien que le nombre d’approbations annuelles soit en déclin depuis 2020 (-20 %), le taux de réussite moyen a de quoi encourager les industriels à poursuivre leurs efforts en termes de recherche et développement. En effet, si seules 3 requêtes ont fait l’objet d’un refus, 77 nouveaux traitements ont obtenu une approbation, tandis que 19 demandes ont finalement été retirées.
En ce début d’année, l’heure est au bilan pour les acteurs de la santé, à commencer par les autorités sanitaires. Le 16 janvier, l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) présentait les résultats de l’année écoulée. Sur l’ensemble des demandes reçues de la part des industriels (99 au total), 78 % ont reçu son aval. Bien que le nombre d’approbations annuelles soit en déclin depuis 2020 (-20 %), le taux de réussite moyen a de quoi encourager les industriels à poursuivre leurs efforts en termes de recherche et développement. En effet, si seules 3 requêtes ont fait l’objet d’un refus, 77 nouveaux traitements ont obtenu une approbation, tandis que 19 demandes ont finalement été retirées.
De nouvelles substances actives, en majorité contre le cancer
« Un certain nombre de médicaments se distinguent par leur contribution à la satisfaction des besoins de santé publique ou par l’innovation qu’ils représentent », déclare l’agence sanitaire. En effet, on ne dénombre pas moins de 17 médicaments orphelins destinés au traitement de maladies rares, principalement des cancers et des pathologies neurologiques, dont 3 sont des médicaments prioritaires (PRIME), qui adressent des besoins médicaux non satisfaits par les alternatives thérapeutiques actuelles. À noter que, parmi ces nouvelles molécules, un tiers (13) ciblent des cancers. L’EMA souligne, par ailleurs, que le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) a délivré 8 autorisations de mise sur le marché conditionnelles. Lymphome diffus à grande cellule B, myélome multiple, lymphome à cellules du manteau, cancer du poumon non à petites cellules, cholangiocarcinome intrahépatique : là encore, la quasi-totalité visent à combattre des cancers. Tous à l’exception d’une molécule qui adresse deux maladies hématologiques : la drépanocytose et la bêta-thalassémie.
Autant de médicaments susceptibles d’obtenir un avis favorable de la part de la Haute Autorité de Santé (HAS), et ainsi d’élargir l’arsenal thérapeutique à disposition des Français !
Copyright : Les Echos Publishing
Pour aller plus loin, découvrez notre étude sur l'immuno-oncologie
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